TRADUCTION ET REPRISE, 2013 –

Les œuvres ont une durée de vie qui leur est propre. Elles vieillissent, certes, et pour certains, elles apparaîtront un jour datées, désuètes, voire anachroniques. Mais pour l’artiste qui les a créées, indéniablement, cet « anachronisme » ne peut être que vivifiant. Une œuvre peut vieillir, mais de son auteur elle exigera en même temps une vigilance à toute épreuve. L’artiste ne doit jamais la perdre de vue; il doit la relire et, mieux encore, la revisiter, la traduire…

Dans la suite Saluade, il reprend volontairement des « manières » de peindre empruntées à des amis peintres en les intégrant à des surfaces qui appartiennent à son récit personnel, réalisant de la sorte un hommage pictural.

crédit photo Guy L’Heureux