Performances lors de l’événement Le Mentir-Vrai
dans le cadre de l’exposition des partitions graphiques de l’œuvre musicale de Symon Henry : Voir dans le vent qui hurle les étoiles rire, et rire
Chapelle historique de Bon-Pasteur, vendredi 26 octobre 2018.
L’événement a accueilli la participation de Nicole Brossard, écrivaine et essayiste; Christian Bujold, performeur; Mario Côté et Catherine Béliveau, artistes en arts visuels; Ana Tapia, artiste électroacoustique; Benjamin Tremblay Carpentier et son ensemble, multi-instrumentistes ; Maude V. Veilleux, écrivaine et performeuse et Rachel Hyppolite, animatrice.
Dessins d’enregistrement (de basse définition) Méthode
Mes dessins d’enregistrement sont de très « basses résolutions », dans le sens que j’ai imaginé ce que pouvait être la captation manuelle d’espaces sonores si nous n’avions pas les outils technologiques dont nous disposons aujourd’hui. Ainsi, nous pourrions simplement figurer être des moines copistes qui auraient à noter tout ce qu’ils entendraient. À partir de cette rêverie, je me suis imposé la contrainte d’enregistrer sur de grandes surfaces de papier tout ce que capte l’oreille. Dans le haut de la feuille, j’indique l’heure de départ, puis il s’en suit le dessin d’une ligne continue qui représente l’ambiance générale. Quant un événement se distincte de la masse sonore, je le note en identifiant l’objet de sa source : violon, voix homme ou femme, pas, cris, rires, craquement, auto, etc. L’exercice consiste à inscrire le plus fidèlement possible l’activité acoustique qui a lieu lors de la performance. Une forme de consignation écrite. Enfin, lorsque la page est finalement complétée, j’indique l’heure de l’interruption de l’action. Une page collige les traces de la durée d’un enregistrement.