Ces rencontres prennent forme dans le lieu d’un des derniers ateliers de Mondrian à Paris (1926-1936), avant de passer un court séjour à Londres (1938-1940), pour ensuite s’établir définitivement à New York (1940-1944). L’adresse du 26 rue du Départ prend tout son sens.

Étonnamment, le plan de l’atelier  de Mondrian représente une image archétypale de la maison. Pour la présente série, le tableau est constitué de deux sections sur lesquelles le motif élémentaire géométrique de la maison devient le lieu de rencontres fictives. Ainsi, des artistes de la même époque, comme Piet Mondrian et Anni Albers, peuvent se côtoyer en inscrivant leurs signatures géométriques dans le plan du tableau. La maison devient alors un atelier d’écriture et l’atelier renvoie à l’hospitalité de la maison.

Crédit photo  Guy L’heureux